Samedi 16 mars - Faire du neuf avec du vieux

Bonjour à toutes et tous,

Bienvenue sur le blog de l'association, ce samedi nous étions peu nombreux mais motivé pour passer un bon après-midi. Avec un nouveau venu, novice aux jeux de figurines, nous nous sommes lancer dans un Saga des Âges antique à 4 joueurs. À côté, David tel Indiana Jones a déterré de vieilles figurines de la collection Star Wars des années 2000 pour proposer une partie sur une version maison de Star Wars Légion, la Xavier's Cut Edition...

Débutons par Star Wars ! La version de Xavier propose de recentrer le jeu sur les Héros plutôt que d'avoir à gérer plusieurs unités équipés comme des chameaux comme le propose Star Wars Légion.  Après la mise en place et les explications des règles par David, Julien et Loïc choisissent le camp de la République avec Clones et Jedis tandis que David prend ses airs de méchant encapuchonné en contrôlant les robots séparatistes.

L'objectif pour les républicains est de détruire les fabriques à robots présent sur le champ de bataille qui vomissent chaque tour une dizaine de soldats robotisés supplémentaires. Les clones progressent rapidement de part et d'autre du champ de bataille en prenant en sandwich leurs adversaires.

Les séparatistes n'arrivent pas à repousser l'assaut frontal. Plusieurs sections robotiques sont désactivés, mettant hors de combats plusieurs soldats de fer. Les Jedis s'infiltrent dans les complexes manufacturiers et les détruisent aussitôt bloquant la production des robots. Victoire sur toute la ligne pour les républicains.

Sur Saga, nous avons organisé une partie en double avec 7 points pour chaque joueur. Arguant une révolte des Cités Grecs, ici la région d'Épire (Graeculi) et Thèbes (Cités Grecs), face à l'oppresseur Macédonien, ces derniers se sont tournés auprès des Perses pour les épauler. Oui le scénario est totalement fictif... Bref après l'installation de la partie en prenant le scénario totalement aléatoire en début du Livre des Batailles, les deux camps se préparent à se battre pour la victoire ou la mort.

Les Perses entament dès le début de la bataille un mouvement de cavalerie sur l'arrière de leurs lignes, tandis que les chameliers sont envoyés en éclaireur pour tâter le pouls ennemi. A l'autre bout du champ de bataille, des mercenaires samnites montés pour le compte d'Épire harcèle les troupes macédonienne avant de semer le trouble en chargeant les archers. Cela bloque leurs adversaires permettant aux alliés de Thèbes de progresser dans la plaine et menacer leurs adversaires de leurs sarisses.

Profitant de l'isolement des chameliers, les Épiriens les harcèlent à coup de javelots avant de lâcher l'éléphant pour le coup de grâce. Impressionné, l'éléphant perse hésite à faire de même. 

Entre macédoniens et thébains, les lignes de batailles se chevauchent et s'affrontent. Difficile de déterminer qui prend l'avantage. Les légers macédoniens ont trouvé refuge dans le champ et harcèlent les thébains. Non loin les samnites font de même avec les macédoniens.

Le Seigneur macédonien décide de s'occupe de ce problème définitivement. Ses gardes montés chargent l'ennemi mais les samnites attirent ses derniers loin de la bataille. Les mercenaires grecs seront éliminés mais l'élite macédonienne mettra du temps pour revenir en jeu. De leur côté les thébains ont aussi leurs propres mercenaires, un groupe de Thraces. Ces derniers vont s'occuper de l'unité légère réfugié dans le champ, mais le terrain étant particulièrement difficile ne sera un avantage pour aucun des protagonistes.

Côté Perse, ils chargent l'unité de javeliniens grecs qui a quitté la ligne de front afin de prendre pour cible la cavalerie perse. Celle-ci réplique en les chargeant. Mais les grecs sont près à les recevoir et encaissent le choc avec peu de perte, offrant la cavalerie perse à leur éléphant sur un plateau.

Au même moment, les phalanges thébaines forcent le dispositif macédonien et ses derniers sont sur le point de craquer. Leur Seigneur les encourage à tenir, la contre-attaque est sur le point d'arriver.

Effectivement, l'élite montée macédonienne réapparait sur le champ de bataille à l'arrière des troupes grecs. Éliminant sur leur chemin les quelques Thraces restant, ils viennent menacer directement l'arrières des colonnes thébaines. Le Seigneur Grec est obligé de courir après ses troupes pour éviter de se faire stupidement attraper par l'ennemi.

Chez le Perse, la tactique n'est pas la même mais la contre-attaque a aussi lieu. Après qu'une phalange grec soit venue fricoter avec les archers perses, l'éléphant asiatique s'est enfin réveillé et repousse la menace sur le flanc.

Sur le centre du dispositif perse et épirien, voyant que l'éléphant adverse semble épuisé, le Seigneur perse lance sa dernière unité de cavalerie dans la bataille. Celle-ci parvient à éliminer l'unité de Thuréophoroï qui protégeait le mastodonte des tirs adverses. L'alliance macédo-perse reprend du poil de la bête en cette fin de bataille.

Mais c'est bien mal connaître les épiriens qui n'ont pas peur d'obtenir une victoire à la Pyrrhus (Roi d'Épire justement). Dans un sursaut l'éléphant grec charge la cavalerie perse malgré la fatigue qui le tiraille. Il fera moins bien que précédement puisque quelques cavaliers s'en tirent à bon compte. C'est alors que le seigneur grec, sortie de l'arrière des lignes charge les fuyards pour les éliminer.

Mais c'est la fin... La fin pour le seigneur grec qui est chargé à son tour par le seigneur perse, frais comme un gardon. La fin pour le pachyderme, star de la bataille qui s’effondre suite à l'assaut des immortels perses. Et aussi la fin des perses car l'unique unité de phalange grec encore intact va ramasser à la petite cuillère la garde perse et son éléphant de guerre, ne laissant en vie que quelques archers bien trop isoler pour agir. Quid du seigneur perse ? Son destin est déjà écrit... 

Face aux nombreuses pertes macédoniennes, le seigneur de Macédoine charge à son tour les grecs pour donner un peu de répit à ses troupes. Les thébains sont obligé de reculé face à un tel adversaire. Cependant ce sera la dernière action du seigneur.

Car sa garde montée butte littéralement sur le mur de boucliers de l'unité légendaire thébaine. Droit dans leurs sandales, les grecs repousse se dernier assaut. De fait leur seigneur en profite pour sauter à la gorge du seigneur perse qui se trouve à quelques enjambées de lui à se gausser de sa victoire sur le seigneur épirien. La chute du perse sonne alors le glas de la bataille. L'alliance mécado-perse est quasiment décimée tandis que deux unités grecs sont toujours de véritables menaces pour leurs adversaires.

Merci à Adrien d'avoir participer à la partie tout en ayant ingurgiter une règle complète en moins de 1h et de nous avoir supporter pendant 3h pour cette bataille que l'on qualifiera d'épique.

Merci chers lecteurs et lectrices d'être arrivés jusqu'ici. Bonne semaine et à bientôt pour la suite de nos aventures ludiques !

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