Convention de Vaires - Démo Rorke's Drift

De nouveau, bonjour à tous !
Seconde démo de notre par lors de la Convention des Dragons de Vaires 2019, Xavier a présenté une démo sur la bataille de Rorke's Drift le samedi et le dimanche. Bataille qui a réellement existé...

Nous sommes en plein milieu de la journée du 22 janvier 1879, une ferme coloniale d'Afrique du Sud est attaquée par plusieurs milliers de Zoulous. A l'intérieur, une centaine de soldats anglais sont retranchés. Mais que c'est-il passé pour en arriver là ?
Demandons à Nota Bene :

"Chers camarades, bien le bonjour ! Pour comprendre les raisons de cette bataille, il faut savoir qui sont les Zoulous. Peuplade originaire de l'actuel Tanzanie, elle a migré au cours du 14° siècle au Sud-Est de l'Afrique. C'est seulement en 1816, qu'un chef de tribu, Chaka, parvient à unir les tribus zoulous et à créer un royaume. Mais la colonisation de l'Afrique par les européens va changer la donne. En 1874, l'Empire britannique veut faire un état fédéré dans ses colonies africaines et ceci implique l'élimination des états indépendants dont le royaume Zoulou. En décembre 1878, le gouvernement britannique impose un ultimatum au Royaume Zoulou : il doit fusionner avec les colonies ou être envahi. Cetshwayo, le roi zoulou, refuse de perdre son indépendance. Les Anglais attaquent alors à partir du 9 janvier 1878, mais ils subissent une humiliante défaite à la bataille d'Isandhlwana. Plusieurs soldats de l'armée britannique trouve refuge dans une ferme transformée en hôpital militaire et se retranchent alors dedans jusqu'à l'arrivée des renforts."

Merci Nota Bene pour cette intervention. Nous retrouvons donc les soldats britanniques dans la ferme, derrière des sacs, caisses, planches, etc. en très mauvaise situation. La moitié de la ferme est sur le point de tomber sous les vagues successives des guerriers du prince Dabulamanzi. Le Lieutenant de l'armée britannique, John Chard, estimant le bâtiment perdu, ordonne son évacuation vers le second bâtiment qui tient lieux d'hôpital.
Les soldats anglais n'ont que très peu de temps pour quitter le bâtiment en ruine, les zoulous sont à leurs portes. Dans l'autre enceinte, les forces anglaises repoussent désespéramment les assauts ennemis.
Les fuyards sont bloqués dans le bâtiment, impossible de sortir par les portes. Ils sont obliger de creuser dans les murs pour passer d'une pièce à l'autre et fuir par le toit ou les fenêtres latérales.
Contenant les zoulous, le lieutenant tente une sortie vers le bâtiment encerclé. L'escouade repousse les quelques guerriers zoulous qui se mettent sur leur chemin.
Ils font littéralement rempart de leur corps, offrant un corridor de sécurité à leurs camarades bloqués dans le bâtiment. Les zoulous commencent à se détourner du bâtiment pour s'occuper des nouveaux arrivant.
Les soldats aimeraient bien quitter cette maudite baraque mais dans chaque pièce, ils se retrouvent nez à nez avec un autochtone. Ils se battent à la baïonnette et la sagai entre les murs. Plusieurs d'entre-eux parviennent tout de même à quitter le bâtiment au pris du sang de nombreux frères d'armes qui se sacrifièrent pour libérer la voie.
Ayant porté secours à leurs camarades, la force anglaise est réduite à un petit nombre dans la cour de l'hôpital de campagne. Ils sont sur le point de perdre aussi cette position quand les suivivants et leurs sauveteurs parviennent à franchir les sacs et atteindre l'hôpital. Le Lieutenant John Chard parviendra à sécuriser de nouveau la cour grâce à ses hommes encore valide avant la tombée de la nuit. Ce fut très chaud pour les britanniques ce jour-là. le Prince Dabulamanzi s'en voudra énormément pour n'avoir pas réussi à écraser la résistance des colons.

"Bien que la journée se termina effectivement relativement bien pour les anglais en repoussant les zoulous, la moitié des bâtiments finirent en ruine, consumés par le feu. En pleine nuit, les zoulous tentèrent une nouvelle attaque mais les flammes contrebalancèrent l’obscurité, permettant aux tireurs anglais d'abattre de nombreux guerriers zoulous. Au petit matin, une colonne britannique arriva en renfort, celant l'issue de la bataille."

Merci Ben pour se complément, mais qu'est-ce que tu fais encore là ? Il faut partir là...

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