Samedi 9 décembre - 4 tables , 4 ambiances

 Bonjour à tous,

Lors de cette séance, nous étions assez nombreux pour organiser 4 tables de jeux, du coup quelques figurines pour Warhammer AOS, Warcry et Saga ont pu sortir des boîtes en ferraille pour prendre l'air ultra chauffée de notre salle.

Débutons sur la table de Warhammer qui s'est joué tout au long de l'après-midi. Une force de Nurgle emmené par un gros père vert s'est opposée à un groupe de Séraphons et leur redoutable magie.
Les Séraphons utilisent la méthode classique : Ils font d'abord tourné leurs bâtons puis ils les abaissent pour désigner les cibles de leurs puissants sorts. Il va s'en dire que vent magique et pluies de météorites feraient fuir n'importe qui. Puis c'est au tour des slanns sur sang-froids qui viennent transformer leurs adversaires en porc-épics, façon acupuncture !
Le gros Lézard en fond de cour en profite ensuite pour croquer les restes, enfin faut quand même aimer les tas de furoncles infestés d'asticots, beuuurk ! Les élciaireurs slanns éparpillent la marmaille devant le démon de Nurgle qui lui en profite pour renvoyer ses derniers à l'état de cadavres faisandés (réjouissant !)

Quelques gardes des temples Séraphons sont envoyés pour s'occuper du rejeton de Nurgle, sans trop de succès, tandis que dans un coin quelques slanns se vengent en surinant tels des carcailles du 9-3 un... truc étrange, un espèce de blob avec des tentacules en forme de trompe d'éléphant. Peut-être que Nurgle ne gagnera pas cette bataille, mais question imagination, il nous retourne le cerveau !

Restons dans le même univers mais passons dans le microcosme de Warcry. C'est l'occasion pour certains joueurs de croiser le fer pour la première fois sur ce jeu. Nous retrouvons donc notre vieille bande des maraudeurs du chaos "Les Bêtes Sauvages" face à une nouvelle bande de vieux Gobelins.
Alors qu'ils explorent les ruines d'un ancien temple Khemri, ils découvrent un groupe de mort-vivants en train d'escorter un Sphinx. Les deux groupes vont assaillir les gardiens du temple mais aussi s'affronter. À ce jeu-là les vils gobelins sont les plus vifs et infligent de nombreuses pertes... surtout chez les chaotiques. Les morts-vivants parviennent à poursuivre leur chemin, le devoir accompli.
Nous retrouvons ultérieurement les deux mêmes groupes pour un nouvel affrontement, toujours dans les interminables couloirs et salles du temple Khemri. D'antiques statues Ushabtis s'animent grâce à l'énergie magique qui coule de nouveau dans ce lieu et il est possible de les contrôler en déplaçant de vieilles rûnes (oui tout est vieux dans cette histoire ! Du haut de ce temple 4000 ans d'histoire nous contemple avait dit Gob'Léon !)
Cette fois-ci, ce sont les maraudeurs du chaos, plus habitué à lire des runes que les gobelins qui se montrent meilleurs stratèges. Sur le ring, leurs champions boxent bien mieux que leurs adversaires. Le chef gobelin, aventureux, tente de passer entre les statues mais se prend quelques coups.
Sur la première table Saga, bataille dans la plaine entre les Derniers Romains et les membres d'une expédition de Jomsvikings. Le but est bien sûr d'éliminer l'adversaire mais aussi de prendre les objectifs stratégiques disséminés sur le champ de bataille.
Les Jomsvikings entament bien les hostilités et vont s'emparer assez rapidement d'un des objectifs, tout proche de la baliste romaine. Ah quel sang froid ses nordiques ! Aucune peur de se faire empaler par un pieu lancé à pleine vitesse.
De fait, les romains prennent la mesure de la dangerosité de tels hommes et appliquent rapidement les contre-mesures. La garde montée est appelée en renfort et vont botter l'arrière train de ses guerriers du nord.
Pour cette bataille, l'essentiel de l'action se déroule au centre car même si le Jarl des aventuriers vikings tente d'attaquer sur le flanc, les manoeuvres romaines l'oblige à bifurquer sur le centre. Les Jomsvikings s'écrasent sur la ligne de défense sudiste, et les romains en profitent pour tenter une percée pour atteindre l'autre objectif central. Ils sont poursuivie par le seigneur jomsvikings et quelques gardes. Les romains parviendront à leur destination avec beaucoup de difficulté. A l'issue de la bataille, autant de points d'objectifs sont contrôlés par les deux parties, la différence se jouent aux pertes subies, qui n'est pas très grande d'ailleurs.
Une seconde bataille entre les mêmes protagonistes se déroulera d'une manière bien plus classique. Elle tournera à l'avantage des Jomsvikings ; les romains furent commandés par un autre dux bellorum, peu aguerri à leurs méthodes de combat. Ce qui n'enlève rien à la gloire du seigneur jomsviking !
Sur la deuxième table saga, les anglo-saxons furent ultra motivés pour enchaîner 3 parties dans l'après-midi. Leurs premiers adversaires furent des vikings, classiques, comme on les aiment, bourrins dans l'âme et pourtant toujours incapable de bien gérer leurs berserkers.
Les anglo-saxons ont tenté de résister autant que possible en alignant une belle ligne de front mais celle-ci s'est fait enfoncer à plusieurs reprises.
Le deuxième scénario proposait un traquenard dans les bois. Les anglo-saxons, de retour de la précédante bataille, doivent traverser une forêt en une belle colonne de marche. Malheureusement pour eux, des Irlandais les attendent dans les fourrés et les sous-bois.
Pour tout dire, le terrain est tellement favorable aux Irlandais que la bataille est vite pliée en deux petits tours. Les anglo-saxons voient leurs points de sortie bouchées rapidement par l'adversaire et voient leurs effectifs fondre comme neige au soleil. Vite une troisième partie !
Le dernier scénario propose une arrivée en douceur des forces sur le champ de bataille. Seul une unité de chaque camp est présent au début de la partie, les autres unités entrent au fur et à mesure par les bords de tables.

Alors pour l'arrivée en douceur, on repassera. Les deux Seigneurs lancent leurs unités au combat à peine ont-elles posés un pied sur le champ de bataille, afin de faire ployer l'adversaire par le surnombre. De fait la bataille tourne rapidement au carnage et la bataille s'achève alors que les dernières unités entrent à peine en jeu. Dans cette histoire, ce sont les anglo-saxons qui ont réussi le mieux à maitriser leurs effectifs.


Comme vous avez pu le lire, séance chargée et animée. La prochaine séance est consacrée au jeu Kill Team, jeu d'escarmouche sur l'univers de Warhammer 40K.

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